calendar 06/03/2014

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17 Libanaises parmi les 100 femmes arabes les plus puissantes

17 Libanaises parmi les 100 femmes arabes les plus puissantes
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Pour la quatrième année consécutive, le magazine panarabe Arabian Business publie sa liste des 100 personnalités féminines arabes les plus puissantes dans le monde.

Pour la quatrième année consécutive, le magazine panarabe Arabian Business publie sa liste des 100 personnalités féminines arabes les plus puissantes dans le monde.
Un classement dominé par les Émiraties et les Saoudiennes : cheikha Loubna el-Qassimi, ministre émiratie de la Coopération internationale et du Développement, figure en première position pour la quatrième année consécutive.
Elle est suivie de la réalisatrice saoudienne Haïfa Mansour, à qui l'on doit Wajda, un long métrage sur une petite fille rebelle rêvant d'une bicyclette dans le royaume wahhabite. Un film doublement primé au Festival du film de Dubaï. En troisième position, arrive Reem Hashimy, Émiratie, qui a joué un rôle majeur dans le succès de la candidature de Dubaï pour Expo 2020. En quatrième position, se trouve Tawwakul Karman, cette Yéménite lauréate du prix Nobel de la paix en 2011.
La première Libanaise, Nayla Hayek, arrive en 6e position du classement, gagnant deux places par rapport à l'année dernière. Présidente du conseil d'administration de Swatch Group, le géant de l'horlogerie suisse, elle est à la tête d'une fortune estimée à plus de 3,9 milliards de dollars.
17 Libanaises, contre 12 l'année dernière, ont été retenues dans la liste de Arabian Business, où l'ancienne ministre et vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, Leila Solh-Hamadé, conserve sa 14e place.
La diva Feyrouz figure en 58e position, en chute de 27 places. Nadine Labaki, la réalisatrice de 38 ans qui affiche déjà deux deux longs métrages à grand succès (Caramel et Maintenant, on va où ?), chute à la 49e position (14e en 2012, 39e en 2013). Elle est suivie des chanteuses Nancy Ajram et Elissa, respectivement à la 64e (41e en 2013) et à la 93e (42e en 2013) place.
Mona Bawarchi, présidente du groupe Gezairi Transport, qui emploie plus de 500 personnes et opère dans pas moins de six pays, occupe la 83e place (81e en 2013). La femme d'affaires Christine Sfeir, 38 ans, qui possède plusieurs chaînes de restauration, dont Semsom, est classée 87e (90e en 2013), et Najwa Karam 98e (56e en 2013).
En 2013, l'écrivaine Annisa Hélou, qui s'est illustrée par ses livres de cuisine, était classée 46e, suivie à la 49e place de l'actrice et chanteuse Cyrine Abdel Nour. La journaliste Octavia Nasr, ancienne star de CNN, était classée 66e. Elles sont toutes les trois sorties du classement.
Huit femmes libanaises font toutefois leur entrée dans le classement. Aya Bdeir, fondatrice de Karaj, premier laboratoire libanais à but non lucratif pour les arts expérimentaux et mentor à Stars of Science, se place en 39e position.
Grace Najjar, consultante en management dans les secteurs public et privé, est classée à la 45e place.Hanane el-Shaykh, ancienne journaliste qui a publié une série de romans, nouvelles et pièces de théâtre, est en 56e position. La scientifique Nisrine Ghaddar est en 59e position, elle avait été en 2009 la première femme à être élue à l'Académie libanaise des sciences et est actuellement recteure adjointe à l'Université américaine de Beyrouth (AUB).
La journaliste et écrivaine Joumana Haddad, dont le livre Superman Is an Arab a été traduit en 13 langues, est en 62e position. Elle est directement suivie par Reine Abbas (63e) qui a lancé Wixel Studios, une entreprise libanaise spécialisée dans la programmation de jeux. Hind Hobeika, fondatrice d'Instabeat et créatrice de « ButterflEye », des lunettes de natation intelligentes, est en 76e position, suivie de Rabab al-Sadr (79e), défenseuse des droits de l'homme et présidente de la Fondation Imam Sadr.
Les critères de sélection sont l'influence, à l'échelle mondiale, de ces femmes arabes dans tous les domaines, dont les affaires, les sciences, le divertissement ou encore dans le monde universitaire.