calendar 19/01/2015

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La consommation de cacao en chute en Europe, aux USA et en Asie.

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La crise fait fondre la consommation de cacao sur le premier marché mondial du chocolat, l'Europe. Le Vieux Continent a broyé 25 000 tonnes de fèves de moins en poudre et beurre de cacao au dernier trimestre 2014 par rapport à 2013. Une diminution spectaculaire de 7,5 %. Aux Etats-Unis, plus en forme, on s'attendait à une hausse de la consommation de cacao, c'est encore une baisse de 2 % qui est constatée. Quant à l'Asie, les quantités broyées s'effondrent en Malaisie : moins 21 %. On attend les chiffres pour toute l'Asie, où le broyage s'est en partie déplacé en Indonésie. De la même façon, l'Europe a cédé des parts de marché du broyage au profit de l'Afrique de l'Ouest. Mais les quantités supplémentaires transformées en Côte d'Ivoire ne compensent pas pour autant la diminution des tonnages européens. Les marges des broyeurs se sont effondrées car le prix de la matière première, la fève de cacao, est resté très élevé en 2014, tandis que la demande de chocolat s'est calmée avec la crise, après les hausses de prix décidées par les multinationales du chocolat. Comme il reste des stocks de beurre de cacao et surtout de poudre, il n'y a aucune urgence à broyer les fèves à tour de bras, au vu des perspectives moroses de croissance mondiale. Les industriels espèrent ainsi voir chuter les prix de la fève. Pour l'instant, les cours n'ont fléchi que très modérément à l'annonce de ces chiffres à la fin de la semaine dernière. Car il y a des vents contraires : l'Harmattan, qui souffle sur les plantations de cacao en Côte d'Ivoire et au Ghana, menaçant la récolte, maintient les prix de la fève à un niveau élevé, à plus de 2 000 livres sterling la tonne à Londres (3 000 dollars à New York).    

La crise fait fondre la consommation de cacao sur le premier marché mondial du chocolat, l'Europe. Le Vieux Continent a broyé 25 000 tonnes de fèves de moins en poudre et beurre de cacao au dernier trimestre 2014 par rapport à 2013. Une diminution spectaculaire de 7,5 %.
Aux Etats-Unis, plus en forme, on s'attendait à une hausse de la consommation de cacao, c'est encore une baisse de 2 % qui est constatée. Quant à l'Asie, les quantités broyées s'effondrent en Malaisie : moins 21 %. On attend les chiffres pour toute l'Asie, où le broyage s'est en partie déplacé en Indonésie. De la même façon, l'Europe a cédé des parts de marché du broyage au profit de l'Afrique de l'Ouest. Mais les quantités supplémentaires transformées en Côte d'Ivoire ne compensent pas pour autant la diminution des tonnages européens. Les marges des broyeurs se sont effondrées car le prix de la matière première, la fève de cacao, est resté très élevé en 2014, tandis que la demande de chocolat s'est calmée avec la crise, après les hausses de prix décidées par les multinationales du chocolat. Comme il reste des stocks de beurre de cacao et surtout de poudre, il n'y a aucune urgence à broyer les fèves à tour de bras, au vu des perspectives moroses de croissance mondiale.
Les industriels espèrent ainsi voir chuter les prix de la fève. Pour l'instant, les cours n'ont fléchi que très modérément à l'annonce de ces chiffres à la fin de la semaine dernière. Car il y a des vents contraires : l'Harmattan, qui souffle sur les plantations de cacao en Côte d'Ivoire et au Ghana, menaçant la récolte, maintient les prix de la fève à un niveau élevé, à plus de 2 000 livres sterling la tonne à Londres (3 000 dollars à New York).