calendar 29/09/2014

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CONQUÊTE SPATIALE : Un marché en orbite haute.

CONQUÊTE SPATIALE : Un marché en orbite haute.
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Le 6 août, la sonde Rosetta, envoyée dans l’espace il y a plus de dix ans, s’est placée correctement en orbite autour d’une comète à plus de 400 millions de kilomètres de la Terre. Techniquement et médiatiquement c’est un succès, mais ce type de mission d’exploration des confins de l’Univers ne constitue pas l’essentiel des programmes spatiaux. 

Le 6 août, la sonde Rosetta, envoyée dans l’espace il y a plus de dix ans, s’est placée correctement en orbite autour d’une comète à plus de 400 millions de kilomètres de la Terre. Techniquement et médiatiquement c’est un succès, mais ce type de mission d’exploration des confins de l’Univers ne constitue pas l’essentiel des programmes spatiaux. 

Le cœur de ce secteur, c’est le lancement de satellites qui viennent se positionner en orbite autour de notre planète. Selon l’Union of Concerned Scientists, un groupe de réflexion américain indépendant, 1 085 satellites opérationnels gravitent actuellement autour de la Terre. Parmi eux, 59 % sont à usage de communication (téléphonie, Internet, télévision, etc.), près de 14 % ont vocation à observer la planète, son atmosphère, et à effectuer des mesures météorologiques, 8 % sont des satellites de navigation de type GPS (Global Positioning System) et 7 % sont dédiés à la surveillance militaire. 

Le rythme des lancements ne cesse de s’accélérer. Selon le cabinet de conseil spécialisé dans l’industrie aérospatiale Euroconsult, 1 150 satellites devraient être lancés entre 2013 et 2022. D’après l’étude d’Euroconsult, 15 pays, dont les Etats-Unis, la Chine, la Russie, le Japon, la France, l’Italie et le Royaume-Uni, se partageront 90 % des commandes. 

Pour aller se placer en orbite, ces engins ont besoin de "transporteurs", c’est-à-dire de fusées, aussi appelées lanceurs, qui permettent aux satellites de quitter le sol et qui les "lâchent" au plus près de leur orbite définitive. Chaque fusée est à usage unique. Une fois lancée et débarrassée de sa charge, elle se désintègre dans l’atmosphère. Pour le moment. Car certaines sociétés, comme l’américaine SpaceX, planchent actuellement sur des éléments de lanceurs réutilisables afin d’économiser sur les coûts de fabrication.

 

Source : courrierinternational.com / Lundi 29 Septembre 2014