Lors d’un séminaire organisé récemment à Grand Bassam, le directeur des marchés publics, Yacouba Coulibaly a révélé que la proportion des marchés publics soumis en gré a gré est passé de 43% en 2013 à 23% en 2014. Soit un recul de 46%. Le nombre de marché publics soumis par appel d’offre a connu quant à lui, une hausse de 30,7%. Les délais de passations des marchés se sont améliorés avec un temps de mise en œuvre de 126 jours, restant toutefois en déca de l’objectif de 88 jours. Ces chiffres même s’ils sont en net recul cachent mal que le gré a gré a la peau dur. Certaines PME dénoncent en effet, les fractionnements de marchés opérés par certaines structures Etatiques pour les faire passer dans la catégorie des marchés soumis au consentement mutuelle c’est-à-dire en dessous de 30 millions FCFA.
09/03/2015
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Ce que cachent les chiffres du gré à gré.
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Lors d’un séminaire organisé récemment à Grand Bassam, le directeur des marchés publics, Yacouba Coulibaly a révélé que la proportion des marchés publics soumis en gré a gré est passé de 43% en 2013 à 23% en 2014. Soit un recul de 46%. Le nombre de marché publics soumis par appel d’offre a connu quant à lui, une hausse de 30,7%. Les délais de passations des marchés se sont améliorés avec un temps de mise en œuvre de 126 jours, restant toutefois en déca de l’objectif de 88 jours. Ces chiffres même s’ils sont en net recul cachent mal que le gré a gré a la peau dur. Certaines PME dénoncent en effet, les fractionnements de marchés opérés par certaines structures Etatiques pour les faire passer dans la catégorie des marchés soumis au consentement mutuelle c’est-à-dire en dessous de 30 millions FCFA.
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