calendar 06/09/2017

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Afrique : Le FCFA dans le top 3 des devises d’Afrique subsaharienne face au dollar

Afrique : Le FCFA dans le top 3 des devises d’Afrique subsaharienne face au dollar
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Depuis début 2017, Les FCFA, monnaies de l’UEMOA et de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale

Depuis début 2017, Les FCFA, monnaies de l’UEMOA et de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), sont dans le top 3 des devises d'Afrique subsaharienne les plus performantes, selon l'indice de suivi des monnaies d'Ecobank Research.

 Au 4 septembre 2017, le FCFA de l’UEMOA a progressé de 14% sur la monnaie américaine, tandis que celui de la CEMAC a évolué 13%, occupant ainsi et respectivement, les deuxièmes et troisièmes places en termes de performance depuis le premier janvier 2017.

La seule devise qui a fait mieux et qui occupe la première place est le Metical mozambicain. Il a progressé de 16% sur la même période.

Plus concrètement, les FCFA des deux régions économiques UEMOA et CEMAC, qui ont frôlé la parité de 612 pour 1 dollar, se négocient désormais autour de 550. Cette performance monétaire peut paraître paradoxale, notamment dans la zone CEMAC, où ses économies de faible taille ont été négativement impactées par la baisse des prix des matières premières, leurs principales sources de revenus en devises.

L'explication à cette performance tient au rattachement de ces deux devises à l'Euro, sur la base d'une parité quasi fixe. Ainsi, indépendamment de sa propre performance, un renforcement ou une dépréciation de l'euro sur la devise américaine impacte directement la valeur du FCFA.

Quoi qu’il en soit, au-delà de ces désapprobations, le FCFA devrait continuer de s'améliorer face au dollar, jusqu'à la fin de l'année 2017, selon la déduction des analystes d'Ecobank Research, justement du fait d'un renforcement attendu de l'euro sur la monnaie américaine. Un scénario qui, pour les économies des pays africains utilisant le FCFA, se traduira, selon certains experts, par la réduction du coût en monnaie locale de leurs importations et une amélioration sensible et subséquente de leurs balances des paiements.

 

M.C.N

Source : Agence Ecofin